La France prendrait-elle du retard dans le déploiement de ses dispositifs médicaux numériques par rapport à ses voisins ?
À la mi-février 2023, sur les 42 DIGA répertoriés, 16 DIGA ont été admis et consultables par les patients.
Une classification par groupement pathologique ou en nom de marque des dispositifs inclus dans ce programme voit le jour.
Un modèle tarifaire qui se structure avec des prix variant de 119 à 952 € par trimestre et la soumission des fabricants à un montant maximum fixé variant en fonction du groupement de pathologie à laquelle appartient le dispositif, du statut du DIGA (admis en permanence ou à l’essai) et du nombre de codes d’activation délivrés.
TABLEAU
| STATUT DU DIGA : Admission à l’essai | STATUT DU DIGA : Admission permanentes |
2 000 codes | 80% du montant max | Montant max (pas appliqué la première année d’inclusion) |
10 000 codes | 60% du montant max | 75% du montant max |
Un système très favorable aux DM numériques :
- Avec des patients mieux suivis et acteurs de leur santé (un système très accessible) ;
- Une adaptation du système aux solutions présentées ;
- Des prix de remboursement stables et assez élevés avec une faible dégressivité.
Quelques points restant à consolider :
- 26 DIGA ne démontrant pas de preuves d’efficacité au bout d’un an sont encore en période d’essai avec une prise en charge transitoire ;
- Une hausse des prix moyens pour les DIGA en test est constatée alors que les DiGA « permanents » ont un tarif constant ou légèrement décroissant.
Ne serait-il pas temps pour la France de s’appuyer davantage sur cette réussite pour consolider le lancement de PECAN pour enfin rentrer dans la course du numérique en santé ?